Que faire lorsque vous avez envie de quitter votre emploi ?

Alors comme ça, tu veux démissionner ?

On a tous eu cette envie un lundi matin, après un week-end trop court ou une réunion qui aurait pu être un mail. Mais avant de claquer la porte façon rock star (et de te retrouver sans chômage), prenons 5 minutes pour réfléchir à ta situation.

Pourquoi tu veux vraiment partir ?

Soyons honnêtes deux secondes. Si t’en es à lire cet article, c’est que t’as déjà une petite idée derrière la tête. Le salaire trop faible ? Le manager toxique ? L’open space insupportable ? Prends le temps de faire une vraie liste de ce qui ne va pas. Pas juste « tout est nul », mais des points précis qui t’empêchent d’être épanoui.

Et surtout, vérifie si c’est pas juste une phase de ras-le-bol passagère. On a tous des périodes où on rêve de tout plaquer pour élever des chèvres dans le Larzac. Mais parfois, un simple changement de projet ou de service peut suffire.

Le nerf de la guerre : ton compte en banque

La base : avoir du cash de côté

Celui qui s’abonne pas à la newsletter du blog mange des pâtes pendant sa période d’essai. Plus sérieusement, avant de partir, il te faut absolument une épargne de sécurité. 6 mois de charges fixes minimum. Et non, ton PEL que ta mère t’a ouvert à la naissance ne compte pas.

Fais le calcul de tes dépenses mensuelles incompressibles : loyer, charges, bouffe, Netflix (oui, c’est devenu incompressible). Multiplie par 6. Voilà ton objectif d’épargne avant de dire bye bye à ton open space préféré.

Dépenses mensuelles Montant (€)
Loyer
Charges
Nourriture
Abonnements (ex : Netflix)
Autres
Total mensuel
Épargne nécessaire (Total mensuel x6)

Pro tip : Commence à épargner dès maintenant pour atteindre ton objectif plus rapidement.

Le package de survie du futur ex-salarié

Le CV qui déchire

Ton CV de 2015 avec la photo floue, on oublie. Il te faut du fresh, du punchy, qui met en avant tes dernières victoires. Non, avoir survécu à 3 ans de réunions Teams sans perdre la raison ne compte pas comme une compétence (quoique…).

Et LinkedIn… Ah LinkedIn. Cette usine à bullshit où tout le monde est « passionate » et « driven ». Mais c’est un mal nécessaire. Optimise ton profil avec des mots-clés qui parlent à ton secteur. Et arrête de liker les posts inspirants de Bernard qui fait son jogging à 5h du mat’.

💡 Astuce : N’hésite pas à demander des recommandations à tes anciens collègues pour booster ton profil.

Les options sur la table

Tu peux :

  • Changer de poste en interne (le fameux « je reste mais je bouge »)
  • Te reconvertir (hello formation et RSA pendant 6 mois)
  • Créer ta boîte (prépare-toi à des dîners de famille où on te demandera quand tu vas « trouver un vrai travail »)

Choisis bien, parce que manger des pâtes c’est sympa 2 semaines, pas 2 ans.

Le départ classe

Le plus important : ne brûle pas les ponts. Même si ton N+1 est le pire manager depuis l’invention du management, reste pro jusqu’au bout. Le monde pro est petit, très petit. Genre plus petit que ton ancien bureau que tu partageais avec 8 collègues.

Fais une transmission clean de tes dossiers. Documente tes process. Et évite le mail général « Ciao les nazes » même si ça te démange. Le karma existe en entreprise, et il s’appelle « recommandation professionnelle ».

Voilà, t’es prêt à partir. Ou pas. Au moins, maintenant tu sais ce qui t’attend. Si tu restes, c’est ton choix éclairé. Si tu pars, c’est préparé. Dans tous les cas, t’auras plus d’excuses pour te plaindre à la machine à café.

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