Alors comme ça, tu veux toucher le RSA après avoir démissionné ?
Tu viens de quitter ton travail et tu te demandes si tu peux avoir le RSA ? Je vais t’expliquer comment ça marche vraiment, sans les idées reçues qu’on peut lire partout.
La base, c’est simple : le RSA est censé être un filet de sécurité pour ceux qui ont des difficultés financières. Mais après une démission, ce n’est pas automatique du tout. D’ailleurs, si tu penses que tu peux démissionner tranquillement et toucher le RSA directement, laisse-moi te dire que tu te trompes.
Les conditions pour pas se faire recaler
Premier point à savoir : si tu as moins de 25 ans, c’est compliqué… sauf si tu as un enfant ou si un est en route. C’est comme ça. Et évidemment, il faut vivre en France pour de vrai, pas juste sur le papier.
La galère de la démission
Là où ça devient vraiment délicat, c’est qu’après une démission, ils te collent une période de carence de 4 mois. C’est comme une sanction pour avoir quitté ton emploi. Sauf si tu as une « raison légitime », comme ils disent.
Et c’est quoi une raison légitime pour eux ?
Tu suis ton/ta conjoint(e) qui déménage
Tu pars parce que ton employeur te harcèle
Tu as des problèmes de santé qui t’empêchent de continuer
💡 Astuce : Si tu démissionnes pour une raison légitime, pense à conserver tous les justificatifs. Ils seront essentiels pour accélérer tes démarches.
Le calcul qui te donne mal au crâne
Le calcul du RSA, c’est un peu comme la recette secrète du Coca : tout le monde en parle mais personne ne comprend vraiment. En gros, ils prennent un montant de base qui dépend de ta situation (seul, en couple, avec des enfants…), et ils soustraient une partie de tes revenus.
Les pièges à éviter
Ce que beaucoup oublient, c’est qu’ils regardent TOUS tes revenus :
Les allocations familiales ? Comptées
L’aide au logement ? Comptée
La pension alimentaire de ton ex ? Comptée aussi
Pro tip : N’oublie pas de déclarer tous tes revenus, même ceux que tu juges insignifiants. Une omission peut te coûter cher.
Comment pas se foirer dans les démarches
Premier conseil : ne prends pas les choses à la légère. Ils vérifient tout, et je dis bien TOUT. Il te faut :
Tes papiers d’identité (logique)
Tes relevés de compte des 3 derniers mois
Toutes les preuves de ta situation actuelle
Et surtout, n’oublie pas la déclaration trimestrielle. C’est fastidieux mais si tu ne la fais pas, ils te coupent tout. Et crois-moi, ce n’est pas le moment de se retrouver sans ressources.
💡 Astuce : Programme une alarme dans ton calendrier pour ne jamais oublier ta déclaration trimestrielle. Ça t’évitera bien des soucis.
La vérité qu’on te dit pas
Le truc que personne ne te dit, c’est que même si tu as droit au RSA, ça va être contraignant. Il faut signer un « contrat d’engagement réciproque », ce qui signifie en gros que tu dois prouver que tu cherches du travail ou que tu es actif dans une démarche d’insertion.
Et si tu ne respectes pas le contrat ? Ils peuvent réduire voire supprimer ton RSA. Sympa non ?
Pro tip : Respecte les engagements du contrat et conserve les preuves de tes démarches. Cela peut te sauver en cas de contrôle.
Quelques chiffres pour mieux comprendre
Voici un tableau récapitulatif des montants forfaitaires du RSA au 1er avril 2023 :
| Composition du foyer |
Montant mensuel du RSA (€) |
| Célibataire sans enfant |
565,34 € |
| Célibataire avec un enfant |
848,01 € |
| Célibataire avec deux enfants |
1 017,62 € |
| Couple sans enfant |
848,01 € |
| Couple avec un enfant |
1 017,62 € |
| Couple avec deux enfants |
1 187,24 € |
| Par enfant supplémentaire |
226,94 € |
En résumé
Maintenant tu sais tout. Ce n’est pas la joie, mais au moins tu es prévenu. Et si tu n’as pas encore démissionné, réfléchis bien avant de le faire. Parce que le RSA, c’est vraiment le plan B du plan B.
💡 Astuce : Avant de démissionner, renseigne-toi sur les ruptures conventionnelles. Elles te permettent de percevoir l’assurance chômage.
Ah, et si tu ne t’abonnes pas à ma newsletter, je te souhaite bon courage avec ton dossier CAF pendant 6 mois. Non je plaisante… Mais abonne-toi quand même, c’est gratuit et je partage souvent des infos utiles comme celle-là.
Vous avez une expérience ou un témoignage à partager ?
Racontez-nous ; on vous lit et on publie
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Calcul RSA démission
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Alors comme ça, tu veux toucher le RSA après avoir démissionné ?
Tu viens de quitter ton travail et tu te demandes si tu peux avoir le RSA ? Je vais t’expliquer comment ça marche vraiment, sans les idées reçues qu’on peut lire partout.
La base, c’est simple : le RSA est censé être un filet de sécurité pour ceux qui ont des difficultés financières. Mais après une démission, ce n’est pas automatique du tout. D’ailleurs, si tu penses que tu peux démissionner tranquillement et toucher le RSA directement, laisse-moi te dire que tu te trompes.
Les conditions pour pas se faire recaler
Premier point à savoir : si tu as moins de 25 ans, c’est compliqué… sauf si tu as un enfant ou si un est en route. C’est comme ça. Et évidemment, il faut vivre en France pour de vrai, pas juste sur le papier.
La galère de la démission
Là où ça devient vraiment délicat, c’est qu’après une démission, ils te collent une période de carence de 4 mois. C’est comme une sanction pour avoir quitté ton emploi. Sauf si tu as une « raison légitime », comme ils disent.
Et c’est quoi une raison légitime pour eux ?
💡 Astuce : Si tu démissionnes pour une raison légitime, pense à conserver tous les justificatifs. Ils seront essentiels pour accélérer tes démarches.
Le calcul qui te donne mal au crâne
Le calcul du RSA, c’est un peu comme la recette secrète du Coca : tout le monde en parle mais personne ne comprend vraiment. En gros, ils prennent un montant de base qui dépend de ta situation (seul, en couple, avec des enfants…), et ils soustraient une partie de tes revenus.
Les pièges à éviter
Ce que beaucoup oublient, c’est qu’ils regardent TOUS tes revenus :
Pro tip : N’oublie pas de déclarer tous tes revenus, même ceux que tu juges insignifiants. Une omission peut te coûter cher.
Comment pas se foirer dans les démarches
Premier conseil : ne prends pas les choses à la légère. Ils vérifient tout, et je dis bien TOUT. Il te faut :
Et surtout, n’oublie pas la déclaration trimestrielle. C’est fastidieux mais si tu ne la fais pas, ils te coupent tout. Et crois-moi, ce n’est pas le moment de se retrouver sans ressources.
💡 Astuce : Programme une alarme dans ton calendrier pour ne jamais oublier ta déclaration trimestrielle. Ça t’évitera bien des soucis.
La vérité qu’on te dit pas
Le truc que personne ne te dit, c’est que même si tu as droit au RSA, ça va être contraignant. Il faut signer un « contrat d’engagement réciproque », ce qui signifie en gros que tu dois prouver que tu cherches du travail ou que tu es actif dans une démarche d’insertion.
Et si tu ne respectes pas le contrat ? Ils peuvent réduire voire supprimer ton RSA. Sympa non ?
Pro tip : Respecte les engagements du contrat et conserve les preuves de tes démarches. Cela peut te sauver en cas de contrôle.
Quelques chiffres pour mieux comprendre
Voici un tableau récapitulatif des montants forfaitaires du RSA au 1er avril 2023 :
En résumé
Maintenant tu sais tout. Ce n’est pas la joie, mais au moins tu es prévenu. Et si tu n’as pas encore démissionné, réfléchis bien avant de le faire. Parce que le RSA, c’est vraiment le plan B du plan B.
💡 Astuce : Avant de démissionner, renseigne-toi sur les ruptures conventionnelles. Elles te permettent de percevoir l’assurance chômage.
Ah, et si tu ne t’abonnes pas à ma newsletter, je te souhaite bon courage avec ton dossier CAF pendant 6 mois. Non je plaisante… Mais abonne-toi quand même, c’est gratuit et je partage souvent des infos utiles comme celle-là.
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