La démission : pas si simple de se barrer
Tu te dis que t’en as marre de ton taf et que t’as envie de te casser ? Laisse-moi te raconter pourquoi annoncer ta démission à l’avance peut être une excellente idée, même si t’as juste envie de tout plaquer du jour au lendemain.
Les bonnes raisons de pas partir comme un voleur
Alors oui, je sais ce que tu te dis : « Je supporte plus mon boss, je veux me tirer direct ». Mais réfléchis deux secondes. Le monde pro est petit, très petit même. Tu risques de recroiser ces gens plus tard dans ta carrière. Autant pas se mettre tout le monde à dos pour le plaisir de claquer la porte. En plus, partir proprement c’est s’assurer des recommandations en béton pour la suite. Ton futur employeur va forcément se renseigner, et avoir ton ancien boss qui dit « Ah oui, super pro, transition nickel » plutôt que « parti du jour au lendemain en plantant tout le monde », ça change la donne.
Pro tip : Pense à maintenir de bonnes relations avec tes collègues, ils pourraient t’aider dans ta carrière future.
Le cadre légal, parce que faut quand même en parler
Les préavis, cette plaie
Si t’es cadre, prépare-toi à 3 mois de préavis. Pour les autres, c’est 1 à 2 mois selon ton ancienneté. Et attention aux conventions collectives qui peuvent rallonger tout ça. Le truc que personne te dit, c’est que c’est négociable. Si ton boss est pas trop relou et que t’as un bon argument (genre un nouveau taf qui commence plus tôt), y’a moyen de réduire. Mais faut le faire par écrit, histoire d’éviter les emmerdes.
💡 Astuce : Propose à ton employeur une passation efficace en échange d’une réduction de préavis.
Les cas particuliers où tu peux te tirer plus vite
En période d’essai, t’as de la chance : le délai peut descendre jusqu’à 24h. En CDD, c’est plus compliqué, faut vraiment avoir une bonne raison comme un CDI qui t’attend. Par contre, si ton boss a vraiment déconné (genre harcèlement prouvé), tu peux partir sans préavis. Mais faut avoir du solide.
Comment pas foirer l’annonce
La lettre de dem’ : fais pas le kéké
Oublie les « Je me casse, bisous », même si ça te démange. Une lettre pro, datée, signée, avec la date de fin après préavis. Point. Pas besoin de raconter ta life ou de balancer des piques. « Je vous informe de ma démission » suffit largement.
L’entretien avec le N+1
Choisis bien ton moment. Le lundi matin tout le monde est déjà énervé, le vendredi aprem tout le monde s’en fout. Vise plutôt un mardi ou mercredi matin. Prépare tes arguments, reste pro, propose ton aide pour la transition. Même si t’en penses pas un mot, ça te servira plus tard.
La transition : fais pas le con jusqu’au bout
Le passage de relais
Documente tout ce que tu fais. TOUT. Les process, les contacts, les combines pour que la machine à café marche. Ton remplaçant te remerciera, et ça évitera qu’on t’appelle 3 mois après ton départ pour savoir où sont rangés les post-it.
Les derniers jours
Continue de bosser normalement. Oui, c’est chiant, oui t’as plus envie, mais c’est comme ça. Évite de raconter à tout le monde que ton nouveau taf sera mieux payé avec moins d’heures. Personne n’aime les vantards, surtout ceux qui se barrent.
💡 Astuce : Profite de ces derniers jours pour récupérer les coordonnées de tes collègues, ça peut toujours servir.
Rappelle-toi que dans 6 mois, quand tu chercheras une recommandation LinkedIn, tu seras content d’avoir fait les choses proprement. Et si jamais ton nouveau taf est pourri, au moins t’auras pas brûlé tes ponts.
Statut |
Durée du préavis |
Cadre |
3 mois |
Employé |
1 à 2 mois |
PS : Si tu t’abonnes pas à la newsletter, ta prochaine démission sera refusée.
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La démission : pas si simple de se barrer
Tu te dis que t’en as marre de ton taf et que t’as envie de te casser ? Laisse-moi te raconter pourquoi annoncer ta démission à l’avance peut être une excellente idée, même si t’as juste envie de tout plaquer du jour au lendemain.
Les bonnes raisons de pas partir comme un voleur
Alors oui, je sais ce que tu te dis : « Je supporte plus mon boss, je veux me tirer direct ». Mais réfléchis deux secondes. Le monde pro est petit, très petit même. Tu risques de recroiser ces gens plus tard dans ta carrière. Autant pas se mettre tout le monde à dos pour le plaisir de claquer la porte. En plus, partir proprement c’est s’assurer des recommandations en béton pour la suite. Ton futur employeur va forcément se renseigner, et avoir ton ancien boss qui dit « Ah oui, super pro, transition nickel » plutôt que « parti du jour au lendemain en plantant tout le monde », ça change la donne.
Pro tip : Pense à maintenir de bonnes relations avec tes collègues, ils pourraient t’aider dans ta carrière future.
Le cadre légal, parce que faut quand même en parler
Les préavis, cette plaie
Si t’es cadre, prépare-toi à 3 mois de préavis. Pour les autres, c’est 1 à 2 mois selon ton ancienneté. Et attention aux conventions collectives qui peuvent rallonger tout ça. Le truc que personne te dit, c’est que c’est négociable. Si ton boss est pas trop relou et que t’as un bon argument (genre un nouveau taf qui commence plus tôt), y’a moyen de réduire. Mais faut le faire par écrit, histoire d’éviter les emmerdes.
💡 Astuce : Propose à ton employeur une passation efficace en échange d’une réduction de préavis.
Les cas particuliers où tu peux te tirer plus vite
En période d’essai, t’as de la chance : le délai peut descendre jusqu’à 24h. En CDD, c’est plus compliqué, faut vraiment avoir une bonne raison comme un CDI qui t’attend. Par contre, si ton boss a vraiment déconné (genre harcèlement prouvé), tu peux partir sans préavis. Mais faut avoir du solide.
Comment pas foirer l’annonce
La lettre de dem’ : fais pas le kéké
Oublie les « Je me casse, bisous », même si ça te démange. Une lettre pro, datée, signée, avec la date de fin après préavis. Point. Pas besoin de raconter ta life ou de balancer des piques. « Je vous informe de ma démission » suffit largement.
L’entretien avec le N+1
Choisis bien ton moment. Le lundi matin tout le monde est déjà énervé, le vendredi aprem tout le monde s’en fout. Vise plutôt un mardi ou mercredi matin. Prépare tes arguments, reste pro, propose ton aide pour la transition. Même si t’en penses pas un mot, ça te servira plus tard.
La transition : fais pas le con jusqu’au bout
Le passage de relais
Documente tout ce que tu fais. TOUT. Les process, les contacts, les combines pour que la machine à café marche. Ton remplaçant te remerciera, et ça évitera qu’on t’appelle 3 mois après ton départ pour savoir où sont rangés les post-it.
Les derniers jours
Continue de bosser normalement. Oui, c’est chiant, oui t’as plus envie, mais c’est comme ça. Évite de raconter à tout le monde que ton nouveau taf sera mieux payé avec moins d’heures. Personne n’aime les vantards, surtout ceux qui se barrent.
💡 Astuce : Profite de ces derniers jours pour récupérer les coordonnées de tes collègues, ça peut toujours servir.
Rappelle-toi que dans 6 mois, quand tu chercheras une recommandation LinkedIn, tu seras content d’avoir fait les choses proprement. Et si jamais ton nouveau taf est pourri, au moins t’auras pas brûlé tes ponts.
PS : Si tu t’abonnes pas à la newsletter, ta prochaine démission sera refusée.
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