Comment avoir le courage de démissionner ?

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Démissionner sans péter les plombs : le guide complet

Après 10 ans à écrire sur l’épargne et l’immobilier, j’ai reçu pas mal de messages de lecteurs qui hésitent à démissionner. Du coup, je me suis dit qu’un article sur le sujet pouvait être utile. Et comme d’hab, on va parler cash.

Celui qui ne s’abonne pas à la newsletter du blog finira par démissionner dans 3 mois sans avoir rien préparé. Et c’est toujours avec le même ton qu’ici.

Pourquoi tu veux vraiment te barrer ?

Avant de claquer la porte comme une rock star (spoiler : mauvaise idée), faut te poser les bonnes questions. Parce que contrairement à ce que racontent les influenceurs LinkedIn, démissionner, c’est pas juste « suivre ses rêves » avec des petits cœurs.

Les vraies raisons, pas celles qu’on raconte aux RH

Il y a deux types de démissions :

  • Celles où tu pars pour quelque chose de mieux
  • Celles où tu pars parce que tu ne supportes plus ta boîte actuelle

Dans le premier cas, c’est plutôt cool. Dans le deuxième… faut éviter de reproduire les mêmes erreurs.

Le salaire qui stagne ? Les collègues toxiques ? Le manager qui te fait péter les plombs ? Note tout ça, ça servira pour la suite. Et non, « je veux devenir digital nomad » n’est pas une raison valable si t’as un crédit sur 25 ans.

Check ta situation avant de faire n’importe quoi

Les maths, c’est important. Calcule combien tu peux tenir sans salaire. Si la réponse est « 2 semaines », continue à postuler mais garde ton job. Le but c’est pas de finir à vendre des NFT pour payer tes factures.

Mois Dépenses mensuelles (€) Épargne restante (€)
1 1500 5000
2 1500 3500
3 1500 2000

💡 Astuce : Prends en compte toutes tes dépenses fixes et variables pour estimer au mieux ta capacité à tenir financièrement.

Regarde aussi le marché :

  • Y a-t-il des offres dans ton secteur ?
  • Les salaires sont comment ?
  • Si tu veux changer de voie, as-tu les compétences ou il te faut une formation ?

Comment partir sans brûler les ponts

La démission propre, pas à la Scarface

Je sais que t’as envie de dire ses quatre vérités à ton N+1. Résiste. Le monde pro est petit, surtout dans certains secteurs. Ton futur boss connaît peut-être ton boss actuel. Garde tes punchlines pour ton journal intime.

Prépare un mail pro, court et poli. Genre « Je vous informe de ma démission, mon dernier jour sera le XX/XX ». Pas besoin de raconter ta vie ou de mettre des emojis tristes.

Pro tip : Sois toujours professionnel dans tes communications écrites, elles peuvent être conservées.

La transition qui t’évitera le bad karma

Même si t’es déjà mentalement en vacances, assure pendant ton préavis. Forme ton remplaçant s’il y en a un, fais des docs de passation, range tes dossiers. C’est ennuyeux mais ça peut te servir plus tard.

Et surtout : ne sabote rien. Les personnes qui partent en effaçant des données ou en créant des problèmes, ça se retourne toujours contre elles.

L’après-démission sans le stress

La période entre deux jobs, c’est comme les vacances : faut la préparer pour en profiter.

Côté admin, fais pas le flemmard

Récupère tes documents importants : fiches de paie, attestations, etc. Inscris-toi à Pôle Emploi même si t’as déjà un nouveau job – on sait jamais. Et vérifie que ta mutuelle continue de te couvrir pendant ta période de transition.

Le nouveau départ, version pro

Si t’as un nouveau job qui t’attend, parfait. Sinon, c’est le moment d’activer ton réseau. Pas les 500 contacts LinkedIn que tu connais pas – les vrais. Ceux qui peuvent te recommander ou te tenir au courant des opportunités.

Profite aussi de cette période pour te former si besoin. Il y a plein de formations en ligne gratuites. C’est mieux que de passer ses journées sur Netflix en attendant que les recruteurs rappellent.

La démission, c’est un peu comme un investissement : faut pas le faire sur un coup de tête, mais avec une stratégie claire. Et comme pour l’épargne, mieux vaut avoir un matelas de sécurité avant de se lancer.
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