Quel est le mieux, démissionner ou abandon de poste ?

Tu hésites entre démissionner et l’abandon de poste ? La vérité sur ces solutions

Aujourd’hui, je vais te parler d’un sujet qui revient souvent dans mes DM : faut-il démissionner proprement ou faire un abandon de poste ? Spoiler : c’est plus compliqué que ce qu’on pourrait croire. Et comme d’hab, tout le monde a un avis tranché sans vraiment comprendre les enjeux.

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La démission : la voie clean mais pas toujours idéale

Commençons par le B.A.-BA : la démission, c’est quand tu dis officiellement « je me casse » à ton boss. Ça implique une lettre bien propre (recommandée AR sinon c’est la loose) et un préavis à respecter. La durée de ce dernier dépend de ta convention collective – et crois-moi, ça peut être long.

Le truc cool avec la démission, c’est que tu gardes la classe. Tu peux négocier ton départ tranquillement, partir avec des recommandations, et surtout, tu évites le drama. Par contre, côté Pôle Emploi, c’est niet. Sauf si tu rentres dans les cases ultra spécifiques de la « démission légitime », tu peux faire une croix sur tes allocs.

💡 Astuce : Vérifie toujours ta convention collective pour connaître la durée exacte de ton préavis.

L’abandon de poste : le move risqué qui peut te coûter cher

L’abandon de poste, c’est quand tu ghostes littéralement ton taf. Plus de nouvelles, plus rien. Beaucoup pensent que c’est la solution facile pour se faire virer et toucher le chômage. Sauf que…

La réalité est moins fun

Ton patron n’est pas obligé de te virer rapidement. Il peut te laisser poireauter pendant des mois, sans salaire (logique, tu bosses pas). Et pendant ce temps, t’es toujours officiellement employé. Donc impossible de commencer ailleurs ou de t’inscrire à Pôle Emploi. C’est le no man’s land administratif.

Le vrai coût caché

Le pire ? C’est pas tant le côté financier. C’est que tu grilles complètement ta réputation pro. Dans certains secteurs, ça se sait vite. Et bon courage pour expliquer ce trou dans ton CV au prochain recruteur.

Pro tip : L’abandon de poste peut entraîner des poursuites pour absence injustifiée. Mieux vaut éviter.

La solution intelligente ? Jouer stratégique

Plutôt que de partir en mode YOLO, voici ce que tu peux faire :

  • Tente la rupture conventionnelle. C’est le sweet spot : départ négocié + chômage. Win-win.
  • Si ça marche pas, négocie au moins ton préavis de démission. Genre partir plus tôt ou en vacances.
  • En dernier recours, démissionne, mais avec un plan B déjà calé.

Et surtout, garde en tête que ton prochain job dépendra peut-être des refs de ton boss actuel. Même si c’est tentant de claquer la porte façon rock star, pense long terme.

💡 Astuce : La rupture conventionnelle doit être acceptée par les deux parties. Prépare bien tes arguments pour convaincre ton employeur.

En vrai, y’a pas de solution miracle. Mais si tu veux mon avis (et même si tu le veux pas, je te le donne), la démission propre reste la meilleure option dans 90% des cas. L’abandon de poste, c’est comme trader des shitcoins : ça peut marcher, mais les risques sont beaucoup trop élevés par rapport aux bénéfices potentiels.

Comparatif des options de départ

Option Avantages Inconvénients
Démission
  • Conserve une bonne réputation
  • Respect du préavis
  • Possibilité de recommandations
  • Pas d’allocations chômage
  • Préavis parfois long
Abandon de poste
  • Pas de préavis à respecter
  • Pas de salaire pendant la procédure
  • Réputation professionnelle entachée
  • Procédure de licenciement longue
Rupture conventionnelle
  • Accès aux allocations chômage
  • Départ négocié
  • Nécessite l’accord de l’employeur

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