Comment se calcule la prime d’ancienneté lors d’une démission ?

La prime d’ancienneté, ce truc que ton patron veut pas te filer

Tu te poses des questions sur la prime d’ancienneté ? Normal, c’est un vrai bordel. Surtout quand tu démissionnes et que ton boss essaie de te la sucrer en mode « ah mais non, t’y as plus droit ». Spoiler : si, dans la plupart des cas.

Avant de plonger dans le détail, petit rappel : la newsletter du blog est gratuite, comme cet article. Si tu t’abonnes pas, ta prime d’ancienneté sera aussi fiable qu’un placement en SCPI.

Le b.a.-ba de la prime d’ancienneté

Alors déjà, faut savoir que la prime d’ancienneté n’est pas obligatoire selon le Code du travail. Oui, t’as bien lu. Par contre, si ta convention collective, un accord d’entreprise ou ton contrat de travail la prévoit, là ton employeur peut pas y échapper.

C’est censé récompenser ta fidélité, comme si rester des années dans la même boîte était une preuve d’amour éternel. En général, ça concerne surtout les employés et les techniciens, mais ça dépend vraiment de ta convention collective.

💡 Astuce : Vérifie toujours ta convention collective pour savoir si tu as droit à la prime d’ancienneté.

Le calcul, ou comment les RH essaient de t’embrouiller

La base du calcul, sans les conneries

C’est assez simple en vrai :

• Ton salaire de base (le brut, sans les autres primes)
• Tes années dans la boîte (même si t’as été en arrêt maladie)
• Un pourcentage qui augmente avec le temps

Les formules magiques

Y’a trois façons de calculer :

1. Le pourcentage classique : genre 3% après 3 ans, 6% après 6 ans. C’est le plus courant.
2. Le forfait : un montant fixe selon tes années, peu importe ton salaire
3. Le mix des deux : pour quand les RH veulent vraiment se faire plaisir avec les calculs

Quand tu démissionnes : attention arnaque

Ce qu’il faut savoir

Si tu démissionnes, t’as droit à ta prime jusqu’au dernier jour. Point. Même si ton boss fait la gueule. Par contre, le dernier mois sera calculé au prorata de tes jours travaillés, logique.

Les pièges à éviter

Gaffe quand même :

• En période d’essai, t’oublie la prime
• Les absences peuvent impacter le calcul
• Si t’es à temps partiel, la prime est proportionnelle

Pro tip : Avant de démissionner, assure-toi de bien comprendre comment ta prime sera calculée pour éviter les mauvaises surprises.

Ils veulent pas payer ? Fight !

Si ton employeur joue au con avec ta prime d’ancienneté, t’as des solutions. D’abord, tu lui envoies un recommandé bien salé. S’il continue à faire le sourd, direction les Prud’hommes. T’as 3 ans pour le faire, et crois-moi, ça les fait souvent réfléchir.

Petit conseil : garde tous tes papiers (contrat, fiches de paie, convention collective). C’est chiant mais ça peut te sauver le cul si ça part en vrille.

Bref, la prime d’ancienneté c’est ton droit quand c’est prévu. Faut pas se laisser avoir par les « oui mais non » de certains employeurs qui essaient de gratter sur ton dos.