Motif valable pour quitter son emploi

👔 La démission légitime, ce truc dont tout le monde parle mais que personne ne maîtrise vraiment

Tu t’es déjà demandé pourquoi certains arrivent à toucher le chômage après une démission alors que d’autres galèrent ? La réponse est simple : la démission légitime. Et aujourd’hui, on va décortiquer tout ça ensemble, parce que c’est un sujet qui mérite qu’on s’y attarde un peu.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, petit rappel : tu peux t’abonner à la newsletter du blog juste en-dessous. C’est gratuit, et si tu ne t’abonnes pas, ta prochaine démission sera refusée par Pôle Emploi (je déconne, mais abonne-toi quand même).

🎯 Les motifs qui passent crème

Commençons par le plus important : les motifs qui te permettront de partir l’esprit tranquille avec tes allocs au chaud.

Le changement de vie pro

Tu veux devenir influenceur lifestyle après 10 ans dans la compta ? Pas sûr que ça passe. Par contre, si tu as un vrai projet de reconversion avec une formation qualifiante à la clé, là on parle. Pareil pour la création d’entreprise : si t’as un business plan en béton et que t’as déjà commencé les démarches, c’est plutôt bien vu.

La vie perso qui chamboule tout

Ton/ta conjoint(e) est muté(e) à l’autre bout de la France ? C’est validé. Tu dois t’occuper d’un proche malade ? Pareil. Les enfants que tu ne peux plus faire garder ? Aussi. En gros, tout ce qui touche à la famille proche et qui t’empêche objectivement de continuer ton taf actuel, ça passe.

💡 Astuce : Si tu envisages une reconversion, assure-toi d’avoir tous les documents justificatifs avant de démissionner.

Voici un résumé des motifs légitimes :

Motif légitime Description
Reconversion professionnelle Projet de formation qualifiante avec inscription validée
Création d’entreprise Business plan solide et démarches engagées
Suivi du conjoint Conjoint muté ou nouvel emploi dans une autre région
Problèmes familiaux Prise en charge d’un proche malade, garde d’enfants impossible, etc.

📝 La paperasse, le moment chiant mais nécessaire

Je sais, c’est la partie chiante, mais c’est celle qui va te sauver les fesses si ça part en vrille.

D’abord, ta lettre de démission : fais pas le/la malin(e), envoie-la en recommandé. Et garde une copie, évidemment. Mentionne bien ton motif légitime dedans, c’est pas le moment de jouer au plus malin avec une lettre cryptique.

Ensuite, le préavis : renseigne-toi bien sur sa durée dans ta convention collective. Si ton boss te dispense de le faire, fais-toi confirmer ça par écrit. Toujours par écrit. TOUJOURS.

Pro tip : Conserve tous les échanges écrits avec ton employeur pour être couvert en cas de litige.

🚨 Les pièges à éviter

  1. Premier piège : croire que tous les motifs sont légitimes. Non, en avoir marre de ton boss toxique ou vouloir partir aux Maldives, ça passe pas. Désolé.
  2. Deuxième piège : partir sans preuve. Si tu démissionnes pour suivre ton conjoint, garde bien sa promesse d’embauche ou son ordre de mutation. Pour une formation, conserve ton inscription. Pour un problème de santé, les certificats médicaux. Tu vois l’idée.

Dernier conseil : avant de poser ta dém’, va faire un tour sur le site de Pôle Emploi ou appelle-les. Ça prend 10 minutes et ça peut t’éviter de grosses galères. Et crois-moi, y’a rien de pire que de découvrir qu’on n’a pas droit aux allocs une fois qu’on a déjà démissionné.

La bise, et si tu as d’autres questions, la section commentaires est là pour ça !

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