peur d’annoncer sa démission

Pourquoi on flippe tous de démissionner

Tu te reconnais peut-être dans cette situation : t’as décidé de quitter ton taf, mais l’idée d’annoncer ta démission te donne des sueurs froides. T’as l’impression d’être revenu au collège quand tu devais avouer à tes parents que t’avais fait une connerie. Rassure-toi, c’est ultra normal et on va voir pourquoi ça nous fait tant stresser.

La grande conversation qui fait peur

On se ment pas, annoncer qu’on se casse, c’est jamais une partie de plaisir. Y’a plein de trucs qui se mélangent dans notre tête :

  • La peur du conflit, déjà. Même si démissionner c’est un droit (merci Captain Obvious), on redoute toujours que ça parte en clash avec le boss qui le prend mal.
  • Ensuite, y’a cette sensation bizarre de trahir la confiance de ton manager. Surtout s’il a misé sur toi, t’a formé, tout ça. C’est comme larguer quelqu’un qui t’a toujours soutenu – pas ouf comme feeling.
  • Et puis la culpabilité, ah la culpabilité ! Tu te sens comme le dernier des salauds qui abandonne son équipe en plein rush. Double combo si t’es sur un gros projet qui va se retrouver dans la mouise à cause de ton départ.

Les vrais enjeux derrière tout ça

Au-delà du stress immédiat de l’annonce, y’a des trucs plus profonds qui nous travaillent :

Le long terme qui fait flipper

Le networking avant tout. On sait tous que le monde pro est petit et que griller ses contacts, c’est pas la meilleure idée du siècle. Du coup, on psychote sur comment partir sans se mettre tout le monde à dos.

Les références aussi, c’est un vrai sujet. Parce que bon, quand ton futur employeur va appeler pour checker ton passé, t’as pas envie que ton ex-boss raconte que t’es parti comme un voleur.

Comment gérer ça comme un pro

Maintenant qu’on a identifié pourquoi on stresse, voilà comment bien préparer ton exit :

La prep’, c’est la clé

Choisis bien ton moment. Le lundi matin quand ton boss est dispo et pas encore submergé par 150 urgences, c’est pas mal. Évite juste la veille d’une deadline importante, histoire de pas passer pour le pire timing de l’histoire.

Prépare ton pitch. Pas besoin de raconter ta vie, mais aie un truc clair et pro à dire. Genre « J’ai une opportunité qui correspond plus à mes objectifs » plutôt que « Ce taf me saoule grave ».

La lettre de démission, fais pas le flemmard dessus. C’est un document officiel, alors soigne la forme. Court, pro, avec les dates qu’il faut.

L’attitude qui va bien

Reste pro jusqu’au bout. Même si t’as envie de dire ses quatre vérités à Kevin de la compta, garde ça pour tes potes autour d’une bière.

💡 Astuce : Prends le temps de préparer un document de passation complet pour montrer ton professionnalisme.

La transition, prends-la au sérieux. Fais des docs clairs sur tes dossiers, tes process, tes contacts. Ton successeur te remerciera (et ton ex-boss aussi).

Maintiens de bonnes relations. Continue à bosser normalement pendant ton préavis, propose ton aide pour la transition. C’est comme ça qu’on part la tête haute.

À faire À éviter
Prévenir à l’avance pour faciliter la transition. Partir du jour au lendemain sans prévenir.
Rester professionnel jusqu’au bout. Casser du sucre sur le dos de l’entreprise ou des collègues.
Préparer un dossier de passation complet. Bâcler les derniers projets.

Pro tip : N’oublie pas de garder le contact avec tes collègues sur LinkedIn pour entretenir ton réseau.

La démission c’est comme une rupture : c’est jamais fun sur le moment, mais avec la bonne préparation et la bonne attitude, ça peut bien se passer. Et surtout, rappelle-toi que c’est normal d’avoir les chocottes – ça prouve juste que t’es un humain responsable qui se soucie des autres.

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