peur d’annoncer sa démission

Démissionner : pourquoi on flippe tous et comment gérer ça comme un boss

Tu sais ce moment bizarre où tu dois annoncer à ton boss que tu te casses ? Cette boule au ventre qui te prend quand tu dois dire « je démissionne » ? T’es pas tout seul. Je me suis penché sur ce truc universel qui nous fait tous galérer, même quand on sait que c’est la meilleure décision.

La peur qui te paralyse (alors que t’as rien fait de mal)

Avant de plonger dans le vif du sujet, petit rappel : la démission c’est un droit. Si tu t’abonnes pas à ma newsletter, t’auras autant de courage qu’une huître pour démissionner. C’est gratuit, comme ici.

Le syndrome du « Et si je faisais de la merde ? »

La vraie raison pour laquelle on flippe tous, c’est qu’on a peur de l’inconnu. C’est comme quand t’achètes un appartement : tu sais ce que tu quittes, mais pas ce qui t’attend. Et bizarrement, ton cerveau adore te faire imaginer le pire.

T’as aussi cette fameuse zone de confort. Même si ton taf te saoule, au moins tu connais les process, les gens, où est la machine à café qui marche vraiment. Partir, c’est tout recommencer à zéro. Et ça, ça fait flipper.

La culpabilité qui te bouffe

Le truc le plus con ? Tu te sens coupable. Comme si t’abandonnais ta deuxième famille (alors que c’est juste du business, hein). Tu penses à Stéphanie qui va devoir gérer tes dossiers, à Marc qui compte sur toi pour le projet, à la stagiaire que tu formes…

Mais soyons honnêtes : si demain l’entreprise doit te virer, elle le fera sans état d’âme. C’est le jeu.

Comment annoncer ça sans passer pour un con

La préparation, c’est 90% du taf

Premier truc : assure-toi que ta décision est la bonne. Pas besoin de faire un PowerPoint avec des pour et des contre, mais au moins être sûr que tu pars pas sur un coup de tête parce que ton manager t’a mal regardé ce matin.

Choisis le bon moment. Le lundi matin après les vacances du boss ? Pas ouf. Le vendredi soir avant un gros deadline ? Encore pire. Trouve un moment calme, pose un rendez-vous, et vas-y franco.

Moments à éviter Moments conseillés
Lundi matin après les vacances Milieu de semaine, en période calme
Vendredi soir avant un gros deadline Après une réunion positive

💡 Astuce : Pense à préparer à l’avance les points que tu souhaites aborder lors de l’entretien pour rester clair et concis.

L’entretien : joue-la smooth

Reste pro, même si t’as envie de balancer des dossiers. Le monde est petit, et ton futur toi te remerciera d’avoir pas cramé tous les ponts. Prépare un discours simple : « J’ai une opportunité qui correspond mieux à mes objectifs » plutôt que « Je me casse parce que la boîte est nulle ».

Si ton boss te fait une contre-proposition, reste ferme. C’est comme ton ex qui te promet de changer : on sait tous comment ça finit.

La transition sans drama

Fais pas le forceur

Ces dernières semaines, t’as deux options :

  • soit tu fais le minimum syndical (pas ouf),
  • soit tu gères la transition comme un chef.

Fais des docs clairs, forme les collègues qui vont reprendre tes dossiers, range ton bordel numérique.

Et surtout, garde le même niveau d’implication. Rien de pire que le mec qui se la coule douce parce qu’il part. Ça va te suivre, crois-moi.

Pro tip : Profite de ces dernières semaines pour élargir ton réseau professionnel ; tu ne sais jamais quelles opportunités peuvent surgir à l’avenir.

N’oublie pas : démissionner c’est comme larguer quelqu’un. C’est jamais agréable, mais parfois c’est nécessaire. Et comme toute rupture, la façon dont tu le fais dit beaucoup sur qui tu es.

La prochaine fois que tu flippes de démissionner, rappelle-toi que des millions de gens l’ont fait avant toi, et que dans 6 mois, tout le monde aura oublié comment t’es parti. Ce qui compte, c’est où tu vas.

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