Ce qu’il faut savoir sur les primes quand tu démissionnes
Tu démissionnes et tu te demandes quelles primes tu vas pouvoir toucher ? Comme d’habitude avec le droit du travail en France, c’est pas si simple. Voici tout ce que tu dois savoir pour ne pas te faire avoir et récupérer ton pognon.
Avant de plonger dans le vif du sujet, petit rappel : la démission c’est quand tu décides de partir. Du coup, t’as moins d’avantages que si c’était ton boss qui te virait. Logique. Mais t’as quand même des droits, et il faut les connaître.
Les indemnités de base : ce que tu dois forcément toucher
Premier truc important : tes congés payés. Si t’en as pas pris, on doit te les payer. La règle est simple :
- Soit on te file ce que t’aurais gagné en les prenant
- Soit 10% de ton salaire brut sur la période
Et devine quoi ? C’est le montant le plus haut qui s’applique. Ton boss n’a pas le choix.
Pour le préavis, c’est différent du licenciement. En démission, t’as pas d’indemnité… SAUF si ton boss te dispense de le faire. Là, il doit te payer comme si tu l’avais fait. Avec tout ce qui va avec : ton salaire normal, tes primes habituelles, tout.
Les primes bonus : ce que tu peux gratter en plus
Du côté de ta convention collective
Selon ton secteur, tu peux avoir des petits bonus sympa. Genre la prime d’ancienneté qui continue jusqu’à ton dernier jour, ou le 13e mois calculé au prorata. Certaines conventions sont plus généreuses que d’autres, donc vérifie la tienne.
Ce qui est écrit dans ton contrat
Si t’as des primes d’objectifs ou de performance dans ton contrat, ton boss doit te les verser si t’as atteint les objectifs, même en démissionnant. Pareil pour les bonus contractuels. C’est écrit, c’est dû.
Le reste du pognon à récupérer
Il y a aussi le solde de tout compte, que ton boss doit te filer dans le mois qui suit ton départ. Dedans t’as :
Élément |
Description |
Dernier salaire |
Le salaire du dernier mois travaillé |
Congés payés |
Les congés accumulés non pris |
Primes dues |
Primes non encore versées |
Heures supplémentaires |
Heures sup’ effectuées et non payées |
Et si t’as des commissions sur des ventes que t’as faites avant de partir, la participation aux bénéfices (si t’as l’ancienneté qu’il faut), ou l’intéressement, tout ça doit te revenir.
💡 Astuce : Garde bien tous les papiers et vérifie plusieurs fois les calculs. Si ton boss fait le radin, n’hésite pas à aller aux prud’hommes. C’est ton pognon après tout.
Pro tip : Si tu bosses dans une grosse boîte, le service RH fait souvent des erreurs sur ces calculs. Donc vérifie bien tout, même si on te dit que « c’est automatique ». L’automatique, en droit du travail, ça veut souvent dire « on a mis des formules Excel qui datent de Sarko ».
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Quelle prime lors d’une démission ?
Sommaire
Ce qu’il faut savoir sur les primes quand tu démissionnes
Tu démissionnes et tu te demandes quelles primes tu vas pouvoir toucher ? Comme d’habitude avec le droit du travail en France, c’est pas si simple. Voici tout ce que tu dois savoir pour ne pas te faire avoir et récupérer ton pognon.
Avant de plonger dans le vif du sujet, petit rappel : la démission c’est quand tu décides de partir. Du coup, t’as moins d’avantages que si c’était ton boss qui te virait. Logique. Mais t’as quand même des droits, et il faut les connaître.
Les indemnités de base : ce que tu dois forcément toucher
Premier truc important : tes congés payés. Si t’en as pas pris, on doit te les payer. La règle est simple :
Et devine quoi ? C’est le montant le plus haut qui s’applique. Ton boss n’a pas le choix.
Pour le préavis, c’est différent du licenciement. En démission, t’as pas d’indemnité… SAUF si ton boss te dispense de le faire. Là, il doit te payer comme si tu l’avais fait. Avec tout ce qui va avec : ton salaire normal, tes primes habituelles, tout.
Les primes bonus : ce que tu peux gratter en plus
Du côté de ta convention collective
Selon ton secteur, tu peux avoir des petits bonus sympa. Genre la prime d’ancienneté qui continue jusqu’à ton dernier jour, ou le 13e mois calculé au prorata. Certaines conventions sont plus généreuses que d’autres, donc vérifie la tienne.
Ce qui est écrit dans ton contrat
Si t’as des primes d’objectifs ou de performance dans ton contrat, ton boss doit te les verser si t’as atteint les objectifs, même en démissionnant. Pareil pour les bonus contractuels. C’est écrit, c’est dû.
Le reste du pognon à récupérer
Il y a aussi le solde de tout compte, que ton boss doit te filer dans le mois qui suit ton départ. Dedans t’as :
Et si t’as des commissions sur des ventes que t’as faites avant de partir, la participation aux bénéfices (si t’as l’ancienneté qu’il faut), ou l’intéressement, tout ça doit te revenir.
💡 Astuce : Garde bien tous les papiers et vérifie plusieurs fois les calculs. Si ton boss fait le radin, n’hésite pas à aller aux prud’hommes. C’est ton pognon après tout.
Pro tip : Si tu bosses dans une grosse boîte, le service RH fait souvent des erreurs sur ces calculs. Donc vérifie bien tout, même si on te dit que « c’est automatique ». L’automatique, en droit du travail, ça veut souvent dire « on a mis des formules Excel qui datent de Sarko ».
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Maintenant que tu connais les bases des primes, passons aux chiffres concrets. Voici comment calculer précisément ton indemnité de démission.
On a parlé du solde de tout compte plus haut, mais tu veux les détails ? Ce guide t’explique la formule exacte du calcul.
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