Quitter son emploi sans en avoir un autre

Alors comme ça, tu veux démissionner sans filet ?

T’as raison, parfois il faut savoir tout plaquer. Même si tes parents et ton banquier vont faire une syncope. On va voir ensemble pourquoi et comment le faire proprement, histoire que tu ne finisses pas à vendre des NFT sous un pont.

Les signes qui montrent que c’est le moment de se casser

Le burnout, tu connais ? Cette fameuse sensation d’être un citron pressé H24, de regarder tes mails pro en PLS. Si tu te reconnais là-dedans, c’est peut-être le moment de prendre tes jambes à ton cou. L’ambiance toxique au bureau, c’est comme une relation toxique : plus tu restes, plus ça te bouffe. Si ton N+1 te harcèle ou que l’open space ressemble à Game of Thrones version PME, fuis. Et puis il y a la stagnation. Tu sais, quand tu as l’impression d’être aussi dynamique qu’une plante en plastique. Pas d’évolution, pas de nouveaux défis, rien. Juste toi et ton PC qui vous regardez dans le blanc des yeux.

Les pour et les contre du grand saut

Le gros avantage de partir sans rien, c’est le temps. Du temps pour réfléchir, pour te former à la menuiserie bio ou pour lancer ton blog sur les chats qui font du skateboard. Bref, tu respires. Par contre, côté thunes, faut pas se mentir : ça pique. Plus de salaire qui tombe tous les mois, plus de tickets resto pour tes sushis du midi. Il va falloir serrer la ceinture et peut-être même vendre ta collection de figurines Star Wars sur Vinted.

Comment ne pas finir à la rue

D’abord, fais tes comptes comme un comptable maniaque. Il te faut minimum 6 mois de dépenses en épargne. Et par dépenses, je parle de tout : le loyer, les courses, ton abonnement Netflix (oui, même ça). Voici un exemple de budget mensuel à considérer :

Dépense Montant (€)
Loyer 800
Courses 300
Factures (électricité, eau, internet) 150
Transports 100
Abonnements divers 50
Total mensuel 1 400

Donc pour 6 mois, il te faudrait idéalement 8 400 € de côté. Ensuite, renseigne-toi sur tes droits au chômage. C’est chiant comme la pluie, mais c’est vital. Vérifie aussi ta mutuelle, histoire de ne pas te retrouver à devoir vendre un rein pour soigner une grippe.

💡 Astuce : Pense à contacter un conseiller Pôle Emploi avant de démissionner pour connaître tes droits.

La vie d’après

Une fois que t’as claqué la porte (avec classe), il faut s’organiser. Créé-toi une routine, sinon tu vas finir en mode ermite en pyjama H24. Reste actif sur LinkedIn, même si c’est tentant de ghosting le monde pro. Va à des événements, garde contact avec tes anciens collègues (les cool, pas les toxiques).

Pro tip : Rejoindre des groupes professionnels sur les réseaux sociaux peut t’aider à élargir ton réseau.

Et surtout, profite de ce temps pour te former. Que ce soit sur Coursera ou YouTube, absorbe des connaissances comme une éponge. N’oublie pas de prendre soin de toi. Fais du sport, médite, vois tes potes. Cette période peut être mentalement challengeante, pas besoin d’en rajouter une couche en devenant asocial.

Le retour de la force

Pour rebondir, il te faut un plan. Pas besoin d’un business plan de 50 pages, mais au moins une direction. Fais un bilan de compétences si t’es perdu, rencontre des gens qui font un job qui te fait rêver. Et quand tu seras prêt à retourner dans l’arène, soigne ton personal branding. LinkedIn, CV, lettre de motiv’… tout doit être nickel. Raconte ton histoire avec punch, pas comme un mec qui s’est fait virer et qui a passé 6 mois à regarder Netflix. La démission sans filet, c’est comme un saut en parachute : ça fait peur, mais quelle sensation de liberté ! Et avec une bonne préparation, tu as toutes les chances d’atterrir sur tes pieds plutôt que sur la tête.

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