Quelle était ta vie d’avant ?
Après des études à Montréal et une fois de retour en France, je suis vite entrée dans la dynamique parisienne, celle qui a rythmé ma vie pendant 6 ans. Un job de consultante et l’organisation de mon temps libre avec au minimum deux semaines d’avance. Peu de place à l’imprévu et peu de temps réellement pour soi…
La voie du conseil était toute tracée, simple à suivre. J’y ai beaucoup appris mais j’y ai surtout découvert la dernière année, le design et le design thinking. Les projets que j’ai pu mener avec des designers avaient plus de sens, et faisaient le lien avec la réalité. Ca a finalement changé ma perspective sur le monde de l’entreprise. J’aborde chaque nouveau challenge avec deux angles : le premier très business et l’autre plus « humain », pour retrouver un équilibre dans la réponse apportée. Ce que j’aimais le plus dans le conseil était valorisé avec cette nouvelle perspective : les projets en équipe, animer des ateliers et les journées « terrain » avec les clients finaux..
L’élément déclencheur ?
Il y a eu plusieurs éléments déclencheurs. Le principal étant le besoin de liberté, l’envie de vivre et non d’avoir une vie. Le design et sa méthode centrée sur l’humain m’apparaissait comme une bonne piste et je souhaitais en apprendre davantage. Je suis partie sur l’hypothèse que le design peut apporter beaucoup de réponses dans la transition du monde que nous vivons et j’étais curieuse de savoir ce qu’il en était dans d’autres pays.
Et maintenant ?
J’ai décidé de me lancer dans une nouvelle aventure. Un projet que j’ai appelé 250forDesign. 250 jours pour explorer, apprendre et aussi expérimenter le design dans quatre villes : Mexico, Barcelone, Bogotá et Buenos Aires. Je crée ma propre expérience pour adopter les méthodes, les outils et la sensibilité des designers. J’ai pris le risque que tout soit nouveau chacun des 250 jours. Je prends des cours, participe à des ateliers, assiste à des conférences, rencontre des designers, des artisans, des artistes… L’idée est de voir beaucoup, se nourrir des images qu’offre chaque ville et de la richesse culturelle, apprendre un maximum de techniques et retrouver le côté manuel. Partir à l’étranger et changer régulièrement de culture permet de rester en dehors de sa zone de confort et de garder les sens en alerte. La différence culturelle est très enrichissante pour le développement de l’observation, l’empathie, la résolution créative de problèmes ou autres « compétences » d’un designer.
Mon aventure est aujourd’hui toujours en cours. Je serais heureuse de partager avec vous mes découvertes et mon apprentissage sur mon site ici !
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